Jean-Dominique Senard, à la tête de Michelin, figure parmi les PDG les mieux rémunérés de l’industrie automobile. En 2020, son salaire s’élevait à environ 3,9 millions d’euros, incluant le salaire fixe, les primes et les avantages divers. Cette rémunération reflète les responsabilités inhérentes à la gestion d’un groupe mondial, ainsi que les performances globales de l’entreprise.
L’industrie automobile, confrontée à des transformations majeures, exige une gestion agile et visionnaire. Les salaires des dirigeants, comme celui de Jean-Dominique Senard, sont souvent scrutés avec attention, notamment dans le contexte de la transition écologique et de la mobilité durable.
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Le salaire de Jean-Dominique Senard en chiffres
Les actionnaires de Michelin ont validé la rémunération de Jean-Dominique Senard en 2017, fixée à 3,8 millions d’euros. Cette somme comprend le salaire fixe, les primes de performance et divers avantages. Ce niveau de rémunération place Senard parmi les dirigeants les mieux payés du secteur, bien que lui-même ait souhaité modérer cette somme.
Déclaration de Jean-Dominique Senard
Jean-Dominique Senard a déclaré : « C’est une somme, sûrement, je ne m’en plains pas. J’ai d’ailleurs souhaité qu’elle soit modérée, parce que les résultats du groupe auraient permis peut-être une rémunération plus importante. Je ne l’ai pas accepté, j’ai souhaité qu’elle soit réduite. » Cette déclaration met en lumière l’engagement de Senard à aligner sa rémunération avec les performances de Michelin et à adopter une posture de responsabilité.
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Comparaison avec les autres dirigeants du secteur
Pour mettre ce chiffre en perspective, voici une comparaison avec d’autres dirigeants du secteur automobile :
- Luca de Meo, PDG de Renault, a vu son salaire augmenter à 5,53 millions d’euros en 2023.
- Carlos Tavares, PDG de Stellantis, a touché un salaire de 36,5 millions d’euros en 2023.
- Makoto Uchida, PDG de Nissan, a perçu 3,4 millions d’euros en 2022.
Ces chiffres montrent que la rémunération de Jean-Dominique Senard est relativement modeste comparée à certains de ses homologues, notamment Carlos Tavares dont la rémunération atteint des sommets dans l’industrie.
Réactions des syndicats et des actionnaires
Jean-Michel Gilles, représentant syndical, a critiqué la rémunération de Jean-Dominique Senard en soulignant que « Les salariés ont tout accepté. Ils ont fait les efforts demandés pour la flexibilité, ils se sont sacrifiés pour les gains de productivité alors que dans le même temps, l’entreprise a supprimé des milliers d’emplois. »
La nomination de Florent Menegaux au poste de directeur général exécutif en 2019 a aussi été entérinée par les actionnaires, soulignant la continuité de la gouvernance au sein de Michelin.
Comparaison avec les autres dirigeants du secteur
La rémunération de Jean-Dominique Senard, évaluée à 3,8 millions d’euros en 2017, place le patron de Michelin dans la moyenne haute des salaires des dirigeants du secteur automobile. Lorsqu’on compare avec certains de ses homologues, des écarts significatifs apparaissent.
Dirigeant | Entreprise | Rémunération | Année |
---|---|---|---|
Luca de Meo | Renault | 5,53 millions d’euros | 2023 |
Carlos Tavares | Stellantis | 36,5 millions d’euros | 2023 |
Makoto Uchida | Nissan | 3,4 millions d’euros | 2022 |
L’écart avec Carlos Tavares, par exemple, est frappant. Avec une rémunération de 36,5 millions d’euros, Tavares domine largement ses homologues. Luca de Meo, de son côté, atteint 5,53 millions d’euros, un chiffre aussi supérieur à celui de Senard. Makoto Uchida, bien que proche de Senard avec 3,4 millions d’euros, reste en dessous.
Ces chiffres soulèvent des questions sur la structure de rémunération dans le secteur. Alors que les résultats de chaque entreprise varient, les stratégies de rémunération reflètent des choix et des priorités spécifiques. La modération relative de la rémunération de Jean-Dominique Senard peut être vue comme un signe de prudence, en phase avec les valeurs de Michelin.
Les réactions des syndicats et des actionnaires
Critiques des syndicats
Jean-Michel Gilles, représentant syndical, a vivement critiqué la rémunération de Jean-Dominique Senard. Selon lui, « Les salariés ont tout accepté. Ils ont fait les efforts demandés pour la flexibilité, ils se sont sacrifiés pour les gains de productivité alors que dans le même temps, l’entreprise a supprimé des milliers d’emplois. » Cette déclaration reflète un sentiment de frustration face aux sacrifices consentis par les employés, en contraste avec les rémunérations des dirigeants.
Approbation des actionnaires
Les actionnaires, de leur côté, ont validé la rémunération de Jean-Dominique Senard à hauteur de 3,8 millions d’euros pour l’année 2017. Ils ont aussi entériné la nomination de Florent Menegaux au poste de directeur général exécutif en 2019. Cette approbation témoigne de la confiance des actionnaires dans la gestion de Senard et dans la transition vers Menegaux.
Déclarations de Jean-Dominique Senard
Jean-Dominique Senard a lui-même abordé la question de sa rémunération en affirmant : « C’est une somme, sûrement, je ne m’en plains pas. J’ai d’ailleurs souhaité qu’elle soit modérée, parce que les résultats du groupe auraient permis peut-être une rémunération plus importante. Je ne l’ai pas accepté, j’ai souhaité qu’elle soit réduite. » Ces propos montrent une volonté de modération en dépit des bons résultats du groupe Michelin.
- Jean-Michel Gilles : critique sévère de la rémunération en raison des sacrifices des salariés.
- Actionnaires : validation de la rémunération et de la nomination de Florent Menegaux.
- Jean-Dominique Senard : volonté de modération malgré les résultats favorables.