François-Henri Pinault, à la tête du géant du luxe Kering, incarne l’une des figures emblématiques du secteur. Connu pour diriger des marques prestigieuses comme Gucci, Saint Laurent ou encore Balenciaga, ses responsabilités sont à la hauteur de son influence.
Le salaire de François-Henri Pinault, bien que souvent sujet de spéculations, reflète la performance de l’entreprise et les tendances du marché du luxe. En 2022, il a perçu une rémunération globale qui s’élève à plusieurs millions d’euros, incluant son salaire fixe, les primes de performance et autres avantages financiers.
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La rémunération fixe de François-Henri Pinault
François-Henri Pinault, en tant que PDG de Kering, perçoit une rémunération fixe qui reflète son rôle central dans la stratégie et la gestion de l’entreprise. En 2018, cette rémunération s’élevait à 21,8 millions d’euros, une somme qui inclut son salaire de base mais aussi d’autres composantes fixes.
Les détails de la rémunération fixe
La structure de cette rémunération est détaillée comme suit :
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- Salaire de base : ce montant constitue la partie principale de la rémunération fixe de François-Henri Pinault.
- Avantages en nature : ces avantages peuvent inclure l’utilisation d’un véhicule de fonction, des assurances spécifiques, et d’autres bénéfices liés à son statut.
- Autres composantes fixes : il s’agit des éléments complémentaires tels que les indemnités de représentation.
Comparaison avec d’autres dirigeants
Pour mettre en perspective cette rémunération, il est pertinent de la comparer avec celle d’autres dirigeants de grandes entreprises françaises. Par exemple, Carlos Ghosn, alors PDG de Renault-Nissan, touchait 15 millions d’euros par an, tandis que Carlos Tavares, PDG de PSA, percevait 7,5 millions d’euros en 2018.
Ces chiffres montrent que la rémunération de François-Henri Pinault se situe dans la fourchette haute des salaires des dirigeants du CAC 40, ce qui s’explique par la performance exceptionnelle de Kering sur le marché du luxe. Le groupe, sous sa direction, a enregistré des résultats financiers impressionnants, justifiant ainsi le niveau de sa rémunération fixe.
Les composantes variables de son salaire
La rémunération de François-Henri Pinault ne se limite pas à sa part fixe. Les composantes variables jouent un rôle fondamental, récompensant la performance et les objectifs atteints par Kering sous sa direction.
Bonus annuels et primes de performance
François-Henri Pinault bénéficie de bonus annuels basés sur la performance financière et opérationnelle de Kering. Ces bonus peuvent représenter jusqu’à 150 % de son salaire de base. En 2018, ce montant variable a atteint 15 millions d’euros.
Rémunération pluriannuelle
La rémunération variable pluriannuelle est aussi une composante significative. Elle dépend de la réalisation d’objectifs stratégiques sur plusieurs années. En 2018, cette part s’élevait à 6,8 millions d’euros, reflétant les résultats exceptionnels de Kering sur le long terme.
Comparaison avec Jean-François Palus
Jean-François Palus, directeur général délégué de Kering, reçoit aussi une rémunération substantielle. En 2018, sa rémunération totale atteignait 12,7 millions d’euros, soulignant l’importance de son rôle dans la gestion et la stratégie du groupe.
Controverses et réactions
La société de conseil en gouvernance Proxinvest a recommandé de voter contre la rémunération de François-Henri Pinault lors de l’assemblée générale de 2018. Selon Proxinvest, cette rémunération est disproportionnée par rapport aux standards de l’industrie.
Les réactions et controverses autour de sa rémunération
La critique sociale
François-Henri Pinault a fait face à des critiques, notamment de la part du mouvement des Gilets jaunes. La colère sociale face aux inégalités économiques a exacerbé les tensions autour des salaires des dirigeants des grandes entreprises.
Les comparaisons avec d’autres PDG
Comparé à d’autres patrons de multinationales, Pinault reste dans le haut du panier. Par exemple, Carlos Ghosn, ancien PDG de Renault-Nissan, percevait environ 15 millions d’euros par an. Carlos Tavares, PDG de PSA, a reçu 7,5 millions d’euros en 2018. Ces comparaisons soulignent les disparités salariales qui existent même au sein des élites économiques.
Les gestes philanthropiques
Pour apaiser les critiques, François-Henri Pinault et sa famille ont fait un don de 100 millions d’euros pour la reconstruction de Notre-Dame après l’incendie de 2019. Ce geste a été perçu de deux manières : certains y ont vu une preuve de générosité, d’autres une tentative de redorer son image.
Les recommandations de Proxinvest
La société de conseil en gouvernance Proxinvest a recommandé de voter contre la rémunération de François-Henri Pinault lors de l’assemblée générale de 2018. Selon Proxinvest, cette rémunération est disproportionnée par rapport aux standards de l’industrie, soulevant des questions sur la gouvernance et l’équité.
- Gilets jaunes : mouvement social critiquant les inégalités économiques.
- Comparaison avec Carlos Ghosn et Carlos Tavares.
- Don de 100 millions d’euros pour Notre-Dame.
- Recommandation de Proxinvest contre la rémunération.