Catherine MacGregor, à la tête du géant énergétique Engie, perçoit une rémunération qui suscite l’intérêt. En 2021, son salaire annuel s’élevait à environ 2,5 millions d’euros, comprenant un salaire fixe, des primes et des actions de performance. Cette somme reflète les responsabilités colossales associées à la direction d’une entreprise de cette envergure, notamment dans un secteur en pleine mutation vers des énergies plus durables.
Ce montant impressionnant soulève des débats sur la justice des rémunérations dans les grandes entreprises, surtout en période de transition énergétique. Les performances de MacGregor et les défis qu’elle relève justifient-ils un tel salaire ? Une question qui continue de diviser les opinions.
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Le salaire fixe de Catherine MacGregor chez Engie
Le salaire fixe de Catherine MacGregor, directrice générale d’Engie, se situe autour de 1,5 million d’euros par an. Cette composante fixe de sa rémunération représente environ la moitié de son package total.
Engie, acteur majeur de l’énergie en France et en Europe, a choisi MacGregor pour sa solide expérience dans l’industrie, notamment chez Schlumberger. La direction d’une entreprise aussi stratégique justifie-t-elle un tel salaire fixe?
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La rémunération de MacGregor s’inscrit dans la moyenne haute des salaires des dirigeants du CAC 40. Par exemple, Carlos Tavares, le patron de Stellantis, perçoit un salaire fixe similaire. Les composantes variables de la rémunération des dirigeants, telles que les primes et les actions de performance, peuvent modifier considérablement cette comparaison.
La rémunération de MacGregor, avec un salaire fixe de 1,5 million d’euros, reflète les attentes et les responsabilités inhérentes à la direction d’Engie dans un secteur sous haute tension.
Les composantes variables de sa rémunération
Le package de Catherine MacGregor chez Engie ne se limite pas à son salaire fixe. Les variables représentent une part significative de sa rémunération totale. En 2022, son package global avoisinait les 3 millions d’euros par an.
Les composantes variables incluent principalement des primes liées aux performances de l’entreprise et des actions de performance. Ces dernières sont conditionnées par l’atteinte d’objectifs financiers et extra-financiers, notamment en matière de transition énergétique.
- Primes de performance : Ces primes dépendent des résultats annuels d’Engie. Si les objectifs financiers et opérationnels sont atteints, MacGregor peut percevoir une prime substantielle.
- Actions de performance : Ces actions sont attribuées en fonction de la performance d’Engie sur plusieurs années. Elles visent à aligner les intérêts de la direction avec ceux des actionnaires.
En 2022, les primes et actions de performance ont apporté à MacGregor une rémunération supplémentaire significative. Cette structure de rémunération, qui lie une grande partie des revenus des dirigeants aux résultats de l’entreprise, est courante au sein des grandes entreprises du CAC 40.
Comparaison avec les autres dirigeants du CAC 40
Lorsque l’on compare la rémunération de Catherine MacGregor à celle des autres dirigeants du CAC 40, elle se situe dans une fourchette médiane. Avec 3 millions d’euros par an, elle est loin derrière certains de ses homologues.
Par exemple, Carlos Tavares, patron de Stellantis, a gagné 19 millions d’euros en 2021, un chiffre qui a suscité l’indignation, y compris de la part d’Emmanuel Macron, qui a qualifié ce salaire de « choquant et excessif ».
Patrick Pouyanné, à la tête de TotalEnergies, perçoit quant à lui 6 millions d’euros par an, soit le double de la rémunération de MacGregor. Paul Hudson, dirigeant de Sanofi, a empoché 11,8 millions d’euros en 2021.
La rémunération des dirigeants du CAC 40 varie considérablement, avec des extrêmes notables comme Bernard Charlès de Dassault Systèmes, dont le salaire oscille entre 44 et 60 millions d’euros. Daniel Julien, patron de Teleperformance, a gagné 13 millions d’euros en 2021, tandis que Nicolas Hieronimus de L’Oréal touche près de 10 millions d’euros par an.
Cette disparité souligne la diversité des politiques de rémunération au sein des grandes entreprises françaises. La rémunération des dirigeants, notamment celle de Catherine MacGregor, est structurée pour refléter à la fois les performances financières et les objectifs stratégiques de leurs entreprises respectives.