Les études de sciences politiques débouchent, elles aussi, sur des professions du droit, par exemple celles de la magistrature. Si elles permettent de devenir également journaliste, diplomate ou de travailler dans l’humanitaire, elles ouvrent le plus souvent des perspectives en entreprise. Les étudiants occupent des fonctions dans le secteur des ressources humaines, du marketing, de l’information et de la communication. Mais ils peuvent devenir aussi collaborateur politique, travailler dans le secteur associatif ou passer des concours administratifs.
Les étudiants en droit et en sciences politiques, mais aussi d’autres secteurs, peuvent ainsi accéder à différents postes de la fonction publique. Un vaste choix de métiers de l’administration et de la gestion existe dans les mairies, les préfectures, les établissements scolaires et universitaires, les hôpitaux, les ministères… Ils peuvent aussi intégrer la police, la gendarmerie et l’armée.
Travailler dans la justice nécessite beaucoup d'humanité. A travers la société, ce sont des individus que l'on protège ou que l'on juge. On vote et on fait évoluer des lois avec l'objectif de permettre aux citoyens de vivre ensemble au quotidien, dans le respect de chacun. "La liberté des uns..." La justice sanctionne les comportements interdits ; elle arbitre les conflits. Elle punit le coupable mais se penche aussi sur sa réinsertion. "La sanction oblige à réfléchir et fait évoluer les gens", souligne le juge de l'application des peines. Les professionnels rencontrés dans ce dossier écoutent, observent, appliquent la loi, accompagnent, sans compassion mais avec respect... Ils participent, chacun à sa façon, à rendre la justice humaine.
"La justice en Bretagne" - Une animation du site http://lebonplan.nadoz.org
Vrai, mais pas seulement. Beaucoup d’autres métiers sont possibles : magistrats/es, juges, procureurs, substituts, mais aussi conseillers/ères d’insertion et de probation, éducateur/trice de la PJJ (protection judiciaire de la jeunesse) ou notaire, policier/ère. Des juristes travaillent aussi en entreprise ainsi que des avocats d’affaires. Les études de droit débouchent également sur de nombreux concours administratifs. Plus généralement, elles apportent des méthodes de travail, une capacité à raisonner, un outil pour analyser la société, qui peut servir dans tous les domaines.
Faux. L’important est de savoir où trouver l’information. Par contre, esprit d’analyse et de synthèse sont nécessaires. Il est également indispensable d’avoir beaucoup de rigueur et de méthode, ainsi qu’une bonne culture générale. La lecture de toutes sortes de livres et journaux, le cinéma, le suivi des actualités, permettent de développer cette culture. Il faut s’intéresser à ce qui se passe dans la société, faire preuve de curiosité. Enfin, des qualités littéraires facilitent l’expression orale et écrite.
Vrai, mais... pour très peu d’étudiants/es. Les bacheliers/ères qui entament ce type d’études rêvent en général de journalisme, diplomatie, ou de travailler dans l’humanitaire. Dans les faits, la majorité des débouchés se situe en entreprise. Les diplômés/es travailleront principalement dans les secteurs des ressources humaines, le marketing, la communication. Des postes existent aussi dans les associations et la magistrature.
Faux, pas forcément. La Fonction publique comprend des fonctions administratives, mais aussi beaucoup d’autres professions : des enseignants/es, des policiers/ères, des médecins, des infirmiers/ères, des magistrats/es, des cuisiniers/ères, des jardiniers/ères, des architectes, des ingénieurs/es, etc. Ils et elles travaillent dans les écoles, les hôpitaux, les mairies, les tribunaux, etc..
Le droit touche à tous les domaines de la société. Il ne permet pas seulement de défendre la veuve et l’orphelin. Les débouchés sont très variés : métiers de la justice mais aussi juriste ou avocat/e d’affaires en entreprise, notaire ou clerc de notaire. Ces professions demandent des qualités relationnelles et le sens de l’humain. Le procureur comme le juriste en entreprise s’occupent d’abord des hommes. A travers les lois, ce sont des individus que l’on protège ou que l’on juge. La justice arbitre les conflits, elle sanctionne les comportements interdits. Mais la sanction a aussi un rôle éducatif. La société punit le coupable mais se penche aussi sur sa réinsertion. C’est le rôle par exemple du/de la conseiller/ère d’insertion et de probation ou de l’éducateur/trice de la PJJ(protection judiciaire de la jeunesse) En entreprise, les conseils des avocats d’affaire aux entreprises ont des conséquences sur la vie des employés. Ils interviennent, par ailleurs, aussi, lors de contentieux, mais doivent surtout anticiper et éviter les différends. L’important, à chaque fois, est de faire preuve de pédagogie auprès des interlocuteurs. Cependant, ces professions nécessitent des connaissances précises et, en tout cas, de savoir où chercher l’information. Beaucoup de rigueur, un esprit d’analyse et de synthèse sont indispensables ainsi que… beaucoup d’heures de travail !
Il n’est pas obligé d’avoir étudié la science politique pour se faire élire maire ou député/e. Mais les hommes et femmes politiques s’entourent d’assistants pour les conseiller. Cependant les études de sciences politiques débouchent sur bien d’autres professions du secteur public comme privé : journaliste, diplomate, métiers de l’humanitaire, mais aussi beaucoup de postes en entreprise, dans les ressources humaines, la communication et le marketing. A noter : le métier de journaliste peut comporter une spécialisation en politique. Les concours européens offrent peu de postes dans les institutions. Des spécialistes des questions communautaires sont, par contre, recherchés par de nombreux cabinets de conseil à Bruxelles.
Toutes les professions, ou presque, sont présentes dans la fonction publique. Depuis les fonctions administratives (adjoint/e administratif, attaché/e d'administration) ou spécifiques (sapeur-pompier, officier de police, inspecteur/trice des impôts, militaire, enseignant…), jusqu’aux métiers de cuisinier/ère, jardinier/ère, architecte, ingénieur/e, médecin… En Bretagne le pourcentage d’agents de la fonction publique dans la population est supérieur au taux moyen en France. (Source INSEE 2008) Les fonctionnaires bénéficient de la sécurité de l’emploi. Ils ou elles sont recrutés/es sur concours. Ceux-ci comportent 3 catégories (A, B et C) qui correspondent à 3 niveaux de postes. Trois ans après le bac pour les concours de la catégorie A, bac ou équivalent pour la catégorie B, aucune condition de diplôme ou un CAP (certificat d’aptitude professionnelle) pour la catégorie C. Dans la réalité, les candidats/es ont généralement des diplômes supérieurs. Un recrutement sans concours est possible dans certains cas. En particulier pour certaines personnes handicapées, ou par la voie du parcours d'accès aux carrières de la fonction publique territoriale, hospitalière et d'État (PACTE), ou pour les emplois dits « réservés » (pensionnés de guerre et militaires en activité) La Fonction Publique s’apprête à connaître des départs à la retraite nombreux. Des recrutements auront donc lieu, même si une partie de ces fonctionnaires ne sera pas remplacée.
qui concerne les différentes administrations, les préfectures, les établissements scolaires, l’armée, la police, etc.
qui comprend les régions, les départements et les communes. En Bretagne, 77% des employés des collectivités territoriales sont titulaires ou en voie de titularisation. (Source INSEE-2008) Ces dernières années en Bretagne, ces collectivités ont recruté régulièrement, surtout celles de taille moyenne ou grande. Les recrutements envisagés à l’avenir se situent dans le domaine périscolaire, social, la voirie et les infrastructures, les espaces verts. Il manque particulièrement des ouvriers/ères d'entretien des bâtiments, des techniciens/nes de la voirie, des aides à domicile, des chefs/fes d’équipe et des techniciens/nes du bâtiment. A noter : dans la fonction publique territoriale, les candidats/es reçus/es ne sont pas affectés directement sur un poste après le concours, ce sont eux qui démarchent les collectivités territoriales pour trouver un emploi.
Une proportion importante des établissements de soin est publique en Bretagne. Les hôpitaux sont les premiers employeurs des infirmiers/ères, maïeuticiens et sage-femmes, puériculteurs/trices, cadres de santé et aides-soignants/es. Outre les médecins de différentes spécialités et les professions paramédicales, ils recrutent aussi des pharmaciens/nes, des diététiciens/nes, des techniciens/nes de laboratoire, mais aussi des administratifs et des professionnels de la blanchisserie, de la cuisine, de l’entretien des locaux (électricité, plomberie, peinture, jardins), de l’informatique… Des recrutements importants devraient avoir lieu. On va avoir besoin en particulier de médecins et d’infirmiers/ères. Des secteurs comme la gériatrie ou la psychiatrie seront particulièrement en recherche de personnel.
Sources : Insee 2008