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Journaliste, attaché de presse, chef de publicité, chargé de com’… Le secteur rassemble les métiers qui ont pour but de transmettre un message. Pour les professionnels de la communication, il s’agit de mettre en valeur un produit ou une entreprise et de viser une cible particulière : clients potentiels, salariés de l’entreprise… Les métiers de la presse cherchent à présenter une vision objective d’événements dans le but d’informer. Les métiers de l’édition et des industries graphiques, quant à eux, travaillent à la publication d’ouvrages de toutes sortes. Les emplois liés à ce secteur se trouvent majoritairement en Ile-de-France. Ils se déclinent cependant en région. Persévérance et motivation sont recommandées pour percer dans le milieu et obtenir un poste stable. Polyvalence et capacités d’adaptation également pour faire face aux évolutions technologiques du secteur.
Vrai et Faux. Les journalistes se déplacent effectivement pour enquêter et rencontrer des interlocuteurs. Mais ils sont également souvent au bureau pour effectuer des interviews par téléphone ou faire des recherches sur Internet. En télévision, il n’est pas rare qu’un journaliste travaille à partir de reportages tournés par d’autres. Enfin, un journaliste web peut travailler uniquement de son bureau.
Faux. L’attaché de presse monte des dossiers très documentés pour intéresser les journalistes. Le directeur de la communication doit connaître parfaitement le secteur d’activité et les produits de son entreprise. Il doit savoir communiquer sur des projets parfois très techniques. Les qualités relationnelles sont essentielles pour les professionnels qui doivent également posséder d’autres cordes à leur arc : maîtriser les différents support de communication (Internet, plaquettes, journal d’entreprise…), animer des réunions, gérer un budget, organiser des événements…
Vrai. Mais l’édition d’un ouvrage est aussi une réalisation très concrète. Elle demande de bien connaître les étapes de la fabrication d’un livre (mise en page, impression…). Il faut aussi des qualités de gestionnaire : l’activité doit être rentable.
Vrai. C’est vrai que le secteur connaît des difficultés. Le marketing, la communication, la publicité sont des activités qui dépendent fortement de la santé économique des entreprises. Elles subissent des restrictions budgétaires quand la conjoncture est morose. La presse, quant à elle, est dite en crise, confrontée à une baisse de sa diffusion et de ses recettes publicitaires. Elle doit surtout s’adapter aux évolutions technologiques et aux nouvelles manières de s’informer de son lectorat, avec notamment l’essor d’Internet.
Le secteur recouvre les métiers de la presse, de la communication, de l’édition et des industries graphiques. Caractéristique du secteur : les emplois se trouvent majoritairement en Ile-de-France. En Bretagne, les petites structures sont la norme. Deux gros employeurs se dégagent cependant dans le domaine de la presse : les quotidiens régionaux Ouest-France et Le Télégramme, également maisons d’édition. Pour les professionnels du secteur, les qualités relationnelles, rédactionnelles, une bonne culture générale sont souvent essentielles. Ainsi qu’une forte personnalité pour s’imposer dans ces métiers où l’insertion est parfois difficile. Ils doivent également savoir s’adapter aux innovations car le secteur connaît de profonds changements avec notamment le développement d’Internet, des smartphones ou encore l’apparition du livre numérique.
La presse. Un journalisme de proximité
La communication : une fonction transversale
L’édition : de petites structures aux statuts divers
Les industries graphiques : les imprimeurs impriment mais pas seulement…
Quotidiens, magazines, sites d’information sur Internet, chaînes de télévision, radios… Les différents types de médias se retrouvent en région. La presse écrite reste bien sûr le plus gros employeur, en particulier la presse quotidienne et hebdomadaire d’information générale. En Bretagne, en 2010, sur les 1346 journalistes possédant la carte de presse, 1188 travaillaient pour le support papier, contre 128 pour la télévision et 14 pour la radio locale. C’est un journalisme de proximité qui traite d’abord des informations locales puis départementales, régionales et enfin nationales et internationales (avec des envoyés spéciaux pour les quotidiens Le Télégramme et Ouest-France). Le métier demande une capacité d’adaptation aux sujets les plus divers, même si dans les plus grandes rédactions, une certaine spécialisation peut apparaître. La polyvalence, c’est-à-dire l’aptitude à passer d’un support à l’autre est également appréciable. Pour les jeunes diplômés, l’entrée dans le métier passe souvent par une période de précarité. Les professionnels peuvent exercer sous des statuts très différents. Il y a les journalistes qui bénéficient d’un contrat à durée déterminée (CDD) ou indéterminé (CDI). Il y a également les pigistes. Ce sont également des journalistes salariés mais payés à l’acte, c’est-à-dire à l’article ou à la journée. Les pigistes travaillent généralement pour plusieurs employeurs et vivent en marge du journal. Il leur faut d’abord se faire connaître, obtenir la confiance des journaux, savoir vendre leurs articles… Leurs revenus sont en général plus faibles que le revenu moyen des journalistes. Pour beaucoup de pigistes, ce mode de travail n’est pas un choix. Il s’agit de faire ses premières armes avant de décrocher un CDD ou un CDI. En Bretagne, en 2010, 88 % des journalistes titulaires de la carte de presse étaient en CDI, 4 % en CDD et 8 % étaient pigistes.
On retrouve des communicants dans toutes les branches. De l’entreprise au milieu associatif, de l’industrie à la culture en passant par la politique… La fonction est transversale, et l’importance de la communication n’est plus à démontrer. Elle permet, entre autres, de promouvoir une image auprès du grand public (communication externe). Elle peut aussi améliorer le fonctionnement d’une organisation ou participer à la bonne marche d’une entreprise en créant du lien entre les différents services (communication interne). En 2009, l’Insee recensait 1560 établissements exerçant une activité de publicité, communication, marketing (y compris les centres d’appels employant des télévendeurs) en Bretagne, soit 5400 emplois salariés. Ce sont de petites structures : 67 % des établissements du secteur n’ont pas de salarié et seuls 3% des établissements en comptent plus de 20. Cependant, si ces entreprises de plus de 20 salariés sont minoritaires, elles regroupent 62 % des salariés principalement sur les agences de publicité et les centres d’appel. 82 % des salariés sont en CDI. Le temps partiel est très présent (27 % des actifs en emploi). Par ailleurs, en 2009, 88 % des recrutements se sont faits en CDD. La nature événementielle ou ponctuelle des activités de communication ou de marketing téléphonique explique le grand nombre de contrats courts proposés. A ces emplois en agences de publicité – communication – marketing, il faut ajouter les emplois dans les services communication des grandes entreprises, les associations, ou encore les collectivités. Les métiers de la communication demandent une forte personnalité et une bonne motivation car les perspectives d’emploi restent modestes. Le secteur, attractif, compte plus de demandes d’emploi qu’il ne propose d’offres, et le volume de recrutement est très sensible aux aléas économiques. Il faut aussi faire preuve de polyvalence : suivant la taille de sa structure, le professionnel pourra être amené à faire de la mise en page, travailler sur un site Internet, organiser des événements, savoir gérer un budget ou animer une réunion…
L’édition en Bretagne est un petit secteur. Elle ne représente en 2011 que 380 emplois. La région compte 255 maisons d’édition aux statuts très divers : 140 associations, 89 entreprises, 26 maisons d’auto édition (entreprise créée par un auteur publiant ses propres ouvrages). Ici encore, ce sont, pour la grande majorité, de très petites structures : le nombre moyen de salariés dans une maison d’édition en Bretagne est de deux à trois personnes. Suivant la taille de la maison d’édition, les métiers se définissent différemment. Ils seront plus spécialisés dans une grosse structure : responsables de collection, secrétaire d’édition, correcteurs, commerciaux, maquettistes… Dans les petites structures, il y a souvent un seul éditeur qui occupe plusieurs voire tous les rôles à la fois. En région, l’édition doit trouver des créneaux innovants. Petites et grosses structures proposent des publications variées toujours créées par des passionnés qui se heurtent de plus en plus aux obligations de rentabilité. Les perspectives d’emploi dans le secteur sont réduites. Beaucoup de maisons d’éditions diversifient d’ailleurs leurs activités pour générer suffisamment de revenus. Certaines sont ainsi également studio graphique, structure de diffusion, imprimeur, distributeur, traducteur…
L’Insee recense 670 établissements dans le secteur de « l’imprimerie, reproduction d’enregistrements » en Bretagne en 2009, et 3100 emplois salariés. Pour la majorité, ce sont de petits établissements : 51 % d’entre eux n’ont aucun salarié et 28 % ont entre 1 et 4 salariés. Les imprimeurs impriment bien sûr, mais pas seulement… Ils proposent de plus en plus de prestations : en amont, la création de documents, l’intégration des textes et des images dans une maquette, et en aval, la prise en charge de la diffusion des imprimés directement à leurs destinataires. Depuis 2007, le nombre de recrutements a fortement baissé dans les entreprises d’imprimerie, descendant à un niveau inférieur à 2003, avec seulement 14% de recrutements en CDI. Les innovations technologiques modifient ici aussi l’emploi dans la branche. La montée en puissance d’Internet a des effets sur la production d’imprimés, le support web concurrençant le support papier. Les investissements en publicité, par exemple, ont tendance à privilégier les sites Internet plutôt que l’imprimé publicitaire. L’arrivée de l’informatisation a également dopé la capacité de production des machines, d’où un déficit de travail pour tous. Pour les entreprises, les investissements en matériel sont lourds et la concurrence sévère : il faut proposer le prix le plus bas possible avec les délais les plus courts.
Sources : Observatoire des métiers de la presse ; Emploi et formation, données et tendances du secteur marketing - communication, GREF Bretagne-CCI, nov 2010 ; www.bretagne.fr ; Emploi et formation, données et tendances du secteur imprimerie, reproduction d'enregistrements, GREF Bretagne-CCI, nov 2010 ...
Les fiches "Perspectives" présentent le secteur en Bretagne. Points de repères, formations, descriptifs du secteur.
A télécharger : les métiers de l'information et de la communication en Bretagne