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L’agriculture occupe une place centrale dans l’économie bretonne. Elle représente près de 5% des emplois de la région, deux fois plus qu’au niveau national. Les exploitations, moins nombreuses, se sont agrandies et font vivre de nombreux salariés. L’agriculteur est un chef d’entreprise, soumis à une concurrence internationale. En plus de ses connaissances techniques en culture et en élevage, il doit posséder, ou s’entourer de compétences en gestion, management, marketing...
Agriculture et environnement sont intimement liés et représentent des activités stratégiques pour l’avenir de la planète : il faut nourrir les hommes en respectant leur lieu de vie.
L'agriculture bretonne s'est considérablement modernisée. Aujourd'hui, de nombreuses tâches sont automatisées. Les exploitations s'agrandissent ou se regroupent ; elles recrutent davantage de salariés. On demande aux exploitants des compétences multiples, en production, gestion ou commerce. En arpentant les différentes rubriques et liens de l'animation, on découvre la diversité du métier d'agriculteur et les témoignages de celles et ceux qui les accompagnent : conducteur d'engins agricoles, technico-commercial, vétérinaire, technicien de gestion, agent de remplacement...
"L'exploitation agricole en Bretagne" - Une animation du site http://lebonplan.nadoz.org
Des métiers passion. On peut venir au cheval un peu par hasard, on n’y reste pas sans une vraie passion. Moniteur d’équitation, cavalier d’entraînement, groom, éleveur ou accompagnateur de tourisme équestre, exercer un des métiers de la filière équine nécessite, la plupart du temps, du travail (beaucoup), une disponibilité certaine et un investissement total. Les journées sont longues, on travaille dehors par tous les temps, week-ends et jours fériés n’existent pas. Mais c’est aussi, en revanche, la possibilité de vivre sa passion au quotidien. Un choix de vie…
Non. L’exploitant agricole ne travaille pas seul au milieu de ses champs... Les ¾ des exploitations agricoles bretonnes emploient au moins un salarié à temps partiel. Certaines davantage. En outre, le chef d’exploitation est entouré de nombreux professionnels : conseiller/ère agricole, conducteur/trice d’engins agricoles, conseiller/ère de gestion, technico-commercial-e, inséminateur/trice, vétérinaire... Et enfin, certains ouvrent largement les portes de leur exploitation en diversifiant leur activité principale : vente directe de leurs produits, accueil à la ferme, gîte rural, ferme équestre...
Si. L’exploitant agricole est un chef d’entreprise qui doit gérer un troupeau, des cultures, des équipements, un budget, des investissements, des achats et des ventes, une équipe de salariés... Le niveau de formation des jeunes qui s’installent chaque année s’élève régulièrement. Aujourd’hui, plus de 60% d’entre eux ont un bac professionnel et 35% un BTSA et davantage. Les matériels sont de plus en plus sophistiqués ; leur conduite et leur entretien requiert des compétences pointues en électronique, mécanique, pneumatique, hydraulique, etc., ainsi que certaines connaissances en matière de techniques de culture, de produits phytosanitaires et de respect de l’environnement. Bac pro mini demandé.
Eh si ! Même les agriculteurs peuvent se permettre de prendre quelques congés. Ils peuvent s’appuyer sur les plus solides de leurs salariés, ou faire appel à un service de remplacement. Etre remplaçant permet aussi d’acquérir de l’expérience avant de s’installer.
Oui. Pour être exploitant agricole, il faut aimer la nature, les animaux, travailler dehors par tous les temps... Il faut aussi savoir se servir d’un ordinateur, d’internet. Mais, autour des exploitants, des métiers permettent de travailler dans ce secteur en faisant appel à d’autres compétences, en gestion, mécanique ou commerce par exemple.
Si. L’agriculture est un activité stratégique, nécessaire à la vie. Il faut nourrir la planète... Le nombre d’exploitations diminue, mais leur taille augmente ; on y emploie davantage de salariés. Il faut aussi remplacer les nombreux départs en retraite. Chaque année, environ 500 nouveaux jeunes agriculteurs s’installent dans les quatre départements bretons, de plus en plus diplômés.
Non, pas autant qu'on peut le dire. Difficile de faire de la prospective, les chiffres annoncés fluctuent au fil des années... Les préoccupations concernant l’environnement et le développement durable (ou soutenable) font évoluer les métiers existants en même temps que les mentalités. Les entreprises travaillent différemment. Elles ont cependant besoin de spécialistes (techniciens, ingénieurs ou docteurs) de divers domaines : biologie, chimie, biotechnologies, énergie, gestion des risques, valorisation des déchets, gestion de l’eau, aménagement du territoire...
Avec 12% de la production agricole nationale, la Bretagne est la 1ère région agricole de France. L’agriculture occupe près de 6% des emplois de la région, deux fois plus qu’au niveau national. Sept exploitations sur dix ont une activité spécialisée dans l’élevage, avec une orientation laitière dominante (40% des exploitations). Si l’élevage des bovins pour leur viande diminue, la part de la production des porcs et volailles augmente. Comme dans d’autres régions, le nombre d’exploitations a fortement diminué mais leur taille s’est beaucoup accrue. En Bretagne, leur taille moyenne reste cependant limitée (environ 44 hectares, pour une moyenne de 54 ha au niveau national). De grandes exploitations tournées vers un marché national voire international coexistent avec de nombreux petits producteurs implantés au niveau local.
Les exploitations agricoles bretonnes occupent environ 71 400 actifs : 42 800 chefs d’exploitation, 4 000 actifs familiaux et l’équivalent de 24 600 salariés à plein temps. Avec l’augmentation de la taille des exploitations, la part du salariat a considérablement augmenté : 12 % en 1992, 34 % en 2009. Les salariés sont parfois partagés entre plusieurs exploitations. En s’agrandissant, les exploitations se professionnalisent. Le chef d’exploitation est un responsable d’entreprise : gestion, productivité, rentabilité, investissements, prospective, etc. font partie de son quotidien, au même titre que le volume des récoltes ou la santé du troupeau. En Bretagne, près de 700 jeunes, de plus en plus diplômés, se sont installés à leur compte en 2009. C’est un des plus forts taux d’installation en France. Les ¾ de ces installations se font en société. Qualité de l’eau, traitement des rejets, engrais, pesticides... Les préoccupations liées à l’environnement et au développement durable (ou soutenable) font leur chemin dans le monde agricole. Bien conseillés, les exploitants adaptent leurs objectifs de production, leurs techniques et leurs matériels. L’agriculture biologique se développe.
Les préoccupations croissantes concernant l’environnement diffusent dans de nombreux secteurs et modifient les façons de produire et de travailler. Elles ne créent pas forcément de nouveaux métiers ni des emplois par milliers. Le traitement des eaux, celui des déchets fait appel à de nombreux emplois peu qualifiés. Techniciens, ingénieurs et chercheurs sont sollicités sur de nombreux sujets : les procédés de traitement et de valorisation des rejets, la gestion de l’eau, les analyses biologiques, la protection des cultures, la gestion des risques industriels, l’aménagement du territoire ou la gestion paysagère.
Sources : Chambre régionale d'Agriculture (chiffres 2009) / Pôle emploi 2011
Les fiches "Perspectives" présentent le secteur en Bretagne. Points de repères, formations, descriptifs du secteur.
A télécharger : les métiers verts en Bretagne
A télécharger : les métiers de l'élevage en Bretagne
A télécharger : les métiers de l'horticulture et du maraîchage en Bretagne