« Quand on travaille avec le verre, on travaille avec la lumière. Et la lumière, c'est la vie... », déclare Guillaume, maître verrier. Qu'il s'agisse d'une reproduction de vitrail du Moyen Âge, d'une verrière Tiffany ou d'un vitrail abstrait comme ceux de Manessier, les étapes sont toujours les mêmes.
Après avoir trouvé le motif de son dessin, le vitrailliste crée une maquette grandeur nature appelée le carton. Chaque élément de ce modèle est reporté sur des feuilles de verre teintées et découpées au diamant. Provisoirement assemblées, les pièces de verre peuvent être peintes et cuites au four, avant d'être serties dans des rubans de plomb pour un montage définitif. L'artisan effectue alors la pose du vitrail sur le chantier.
Avoir un dessin très sûr, savoir harmoniser les couleurs et les volumes est indispensable. L'histoire religieuse, les symboles... font partie intégrante de la culture du vitrailliste. À côté du travail de création pur et qui représente selon les ateliers environ 20 % de l'activité, c'est essentiellement dans la restauration d'art qu'exercent les vitraillistes.
Deux ans d'études pour préparer le CAP arts et techniques du verre option vitrailliste, puis le BMA arts et techniques du verre (2 ans).
De trois à cinq ans d'études en école des beaux-arts, à l'école des métiers d'art d'Arras ou à l'ENSAD après avoir acquis les bases avec le CAP ou le BMA.