Etudier en Bretagne après le Bac Hôtellerie
Ce bac technologique est apprécié des employeurs tant dans l’hôtellerie que dans la restauration. Des études supérieures sont envisageables, en particulier en BTS, dans le domaine de la restauration et de l'hotellerie et aussi dans le tourisme. A l'université, les bacheliers peuvent se former à la gestion, au management, au tourisme... La maîtrise des langues étrangères est un atout important.
Dans la droite ligne des bacs technologiques, les brevets de technicien supérieur (BTS) associent cours théoriques, pratique professionnelle et stages en entreprise. Ils permettent une insertion sur le marché du travail, mais autorisent aussi une poursuite d’études en école ou à l’université.
Dans la suite logique du bac hôtellerie : le BTS hôtellerie-restauration
Il est accessible de droit aux titulaires d’un bac techno hôtellerie ou d’un bac pro restauration, qui représentent la majorité des élèves de 1re année. Les autres bacheliers doivent passer par une année de mise à niveau. Après une première année commune, le BTS propose deux options :
Il permet aussi de poursuivre des études en management hôtelier ou gestion dans le cadre d’une licence pro, d’un master ou d’une école spécialisée.
Le BTS responsable de l’hébergement forme des responsables de grandes chaînes internationales ou d’établissements de 3 ou 4 étoiles, capables de conduire et superviser les activités des personnels d’hébergement (réceptionniste polyvalent, gouvernante d’étage). À noter : l’enseignement en gestion de l’hébergement se déroule en deux langues : anglais + espagnol, allemand, italien ou portugais. Une troisième langue non européenne est étudiée.
D’autres spécialités de BTS sont envisageables après le bac techno hôtellerie dans les domaines du tourisme, la gestion et la comptabilité (si bon niveau en maths)…
Un certain nombre de formations complémentaires d’initiative locale (FCIL) dans l’hôtellerie et le tourisme sont accessibles après le bac. Elles permettent, en un an, d’acquérir une spécialisation plus fine. Il est aussi possible de préparer en un an une mention complémentaire (diplôme national) qui permettra aussi de faciliter l’insertion professionnelle.
Rares sont les bacheliers Hôtellerie à poursuivre leurs études à l'université peu adpatées à leur profil. Ce sont des formations qui nécessitent ne solide culture générale, des qualités d’expression, de la rigueur, et des compétences en langues (deux langues obligatoires en LEA). bacheliers technologiques hôtellerie optent pour un parcours universitaire. Ces études sont peu adaptées à leur profil.
Les licences professionnelles (bac + 3) centrées sur la gestion hôtelière, le management des services d’accueil ou d’hébergement, de restauration ou de tourisme se développent. L’accès se fait surtout après un BTS de la filière.
Ces écoles proposent des formations spécialisées en 2 ou 3 ans après le bac, ou, en un à deux ans après bac + 2. Mais attention ! Les écoles sont nombreuses et ne sont pas toutes appréciées de la profession… Il est donc important de vérifier la qualité de l’enseignement auprès des anciens élèves ou des professionnels. D’autant que les frais de scolarité (matériel, frais de déplacements à l’étranger…) sont souvent élevés.
L’hôtellerie, un secteur en quête de professionnels qualifiés. Quatrième employeur français, le secteur de l’hôtellerie-restauration affiche une belle santé ! Il connaît une forte croissance des emplois, liée notamment à la restauration spécialisée et au développement des chaînes hôtelières. Il recrute des jeunes qualifiés et motivés. Ce sont les titulaires de MC ou BTS qui trouvent le plus facilement du travail. Les postes exigeant un haut niveau d’études sont peu nombreux (7 % de cadres). La poursuite d’études post-bac + 2 doit donc être mûrement réfléchie et motivée par un projet professionnel précis.
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